On dirait que cette année, la tendance est du côté des objets connectés et de la santé. C’est en effet un bracelet thermoélectrique qui a gagné le prix du concours annuel du MIT de la meilleure conception en science et matériaux (MADMEC). Ce bracelet permet de maintenir une température confortable pour le corps.
Tout cela part d’un constat tout simple, lorsqu’on a chaud par exemple, on a l’habitude de prendre une bouteille glacée ou des glaçons que l’on applique sur une ou plusieurs parties de notre corps pour apaiser la sensation de chaleur. De là une équipe de quatre étudiants du MIT, appelée Wristify, a mis au point un bracelet thermoélectrique qui surveille la température de l’air et de la peau, et envoie des impulsions d’onde chaudes ou froides au poignet afin de maintenir un confort thermique. Cette invention les a permis de remporter le premier prix de la MADMEC 2014 d’une valeur de 10 000 $.
D’après l’équipe derrière cette invention, leur bracelet permettrait de réduire les dépenses énergétiques des bâtiments de plus de 100kw/h par mois. En effet, si vous n’avez ni froid, ni chaud, vous ne mettrez pas de climatiseur ni de chauffage et vous économiserez ainsi sur les factures sans oublier aussi la réduction de la consommation énergétique du bâtiment.
Pour le moment, le bracelet ressemble plus à une grosse montre et il est en phase de prototype. Il peut tenir maximum 8 heures et faire varier la température du corps de 0.4°C par seconde. La partie supérieure du dispositif est un dissipateur thermique personnalisé en alliage de cuivre qui est ensuite rattaché à un système de commande automatisé; qui ajuste automatiquement l’intensité et la durée des impulsions thermiques qui seront délivrées au dissipateur de chaleur. Pour cela, il se base sur les données du thermomètre intégré dans le dispositif. Ce thermomètre mesure la température extérieure et celle du corps. Le prototype peut fonctionner jusqu’à huit heures grâce à une batterie.
Avec l’argent du prix, l’équipe prévoit de poursuivre le développement du prototype en utilisant des algorithmes avancés pour mieux automatiser les impulsions thermiques.
D’autres équipes se sont aussi démarquées comme GeckoLight, qui a crée des petites lumières LED fonctionnant avec des batteries rechargeables à l’énergie solaire et qui collaient sur n’importe quelle surface; ou PolySolar, une équipe d’étudiants qui ont développé des cellules solaires à base de polymères peu coûteuses et pouvant adhérer à n’importe quelle surface.
Source: MIT