Jusqu’à présent, aucune technologie ne pouvait prédire quand quelqu’un était sur le point de tomber. En utilisant des fibres optiques en plastique, une équipe de l’Université de Manchester au Royaume-Uni a mis au point un tapis qui peut détecter quand quelqu’un est tombé ou est sur le point de tomber. Il détecte également les démarches inconnues. L’équipe appelle leur tapis Magic Carpet ou tapis magique en français.
Les fibres optiques en plastique sont placées sous le tapis. Ces petits appareils électroniques agissent comme des capteurs. Quand une personne âgée marche sur le tapis magique, les capteurs situés en dessous observent son style de marche ainsi que le rythme. Lorsque les capteurs trouvent ou détectent un style de marche non reconnu, le tapis relaie les signaux à un ordinateur. Les ordinateurs vont ensuite décoder les signaux et les analyser. L’ordinateur identifie des changements dans le style de marche à travers des images d’empreintes. Ayant la capacité de détecter une détérioration dans les habitudes de marche, l’ensemble du système peut ainsi prédire si une personne est sur le point de tomber.
Les scientifiques croient que la technologie pourrait être utilisée à l’avenir pour alerter les soignants si les patients tombent. Donc ces tapis pourraient être utilisés dans les services hospitaliers. Les physiothérapeutes peuvent également utiliser le tapis pour mesurer les changements et les améliorations dans la démarche d’une personne. De plus, la technologie d’imagerie est si polyvalente qu’elle pourrait même être développée pour détecter s’il y a fuite de produits chimiques ou incendie; un peu comme un système d’alerte préventif. On pourra aussi l’utiliser dans les salles de sport où par exemple l’appareil va accepter de fonctionner que si le sportif ou future sportif adopte une position de travail adéquate et sans danger.
Dr Patricia Scully, de l’université Photon sciences Institute, mentionne que la mise en place du tapis à un faible coût. Elle a présenté ses travaux de recherche sur la technologie lors du Photon 12 de l’année passée.
Source: Université de Manchester