Pendant les dernières décennies, il a été supposé que pour stocker des données sur un support magnétique, un champ magnétique devait y être appliqué. Or récemment, une équipe de scientifiques internationaux a découvert que la chaleur peut être utilisée à la place d’un champ magnétique. Non seulement cette méthode d’écriture serait plus efficace, mais il augmenterait théoriquement de dix fois la capacité de stockage et de 300 fois les performances de la technique utilisée dans les disques dur actuels.
Les disques durs actuels fonctionne en utilisant un champ magnétique pour inverser la polarité des domaines magnétiques dans le plateau de disque. Plus ce champs est grand, plus l’écriture des données est rapide. Cependant, on a découvert que ces mêmes inversions pourraient être atteints en appliquant des impulsions de chaleur ultra-courtes (sous forme de lumière laser) pour un champ de densité à l’échelle nanométrique des grains magnétiques.
Cette technique révolutionnaire permet l’écriture de téraoctets (milliers de gigaoctets) d’informations par seconde, des centaines de fois plus rapide que la technique d’écriture actuel. Comme il n’est pas nécessaire d’utiliser un champ magnétique, il y a aussi moins de consommation d’énergie.
Non seulement cette nouvelle technique permet d’économiser l’énergie, mais il pourrait aussi être un moyen d’utiliser la “chaleur perdue” générée par les ordinateurs.
Un document de recherche sur cette technique à été publié dernièrement dans le journal Nature Communications.
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