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Bientôt on aura des plantes cyborgs

On aime souvent avoir des animaux à la maison ou avoir des belles plantes à la maison. C’est souvent très facile de se confier à des animaux ou plantes car on se dit que ces organismes ne peuvent pas nous entendre, comprendre ou parler. Et si c’était possible que ces organismes nous répondent? C’est un peu le but du projet financé par l’UE. C’est un projet qui permet de transformer des plantes en plantes artificielles qui vont ensuite fournir des informations importantes sur leur environnement. Ces plantes cyborgs agiraient comme des bio-capteurs à travers des capteurs intégrés dans des plantes naturelles qui vont nous fournir des informations importantes sur leur environnement. Ce projet s’appelle PLEASED.

Les plantes produisent des signaux électriques en réponse à des stimuli externes. En classant les signaux électriques qui sont produits en réponse à ces stimulus, l’équipe derrière PLEASED affirme qu’il sera possible d’utiliser les plantes comme bio-capteurs pour mesurer une variété de paramètres chimiques et physiques tels que la pollution, la température, l’humidité, la lumière du soleil, l’acidité des pluies et la présence de produits chimiques dans l’agriculture biologique et même dans des environnements où il y a une grande activité industrielle ou nucléaire. On pourrait en effet constamment vérifier le taux de radioactivité d’une centrale sur son environnement, améliorer la production dans le domaine agricole et même épingler les entreprises qui ne respectent pas les lois ou normes environnementales.

Des appareils similaires pouvant mesurer ces types d’informations existent depuis longtemps mais l’avantage des plantes c’est qu’elles sont partouts, robustes, elles ne nécessitent pas de calibration et elles peuvent mesurer plusieurs paramètres simultanément. Le seul inconvénient est de reconnaitre avec précision les différents signaux électriques qui se produisent simultanément au niveau des plantes. De ce fait, de minuscules appareils électroniques seront développés et seront intégrés dans les plantes pour recueillir les données de leur environnement naturel. En combinant les données recueillies dans une même zone, Vitaletti, le coordinateur du projet, affirme qu’il sera possible d’avoir une analyse précise de l’environnement. Ces données seront open source et permettront à tout un chacun d’y accéder, de décrypter les signaux reçus et de les utiliser facilement dans d’autres applications.

Les données recueillies par le projet seront disponibles à partir de mai 2014 et concernera les signaux électriques correspondants aux stimuli appliqués aux plantes.

Source: PLEASED

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Kamleu Noumi Emeric

Je suis un ingénieur en télécommunications et je suis le créateur du site tech-connect.info. J'ai une grande passion pour l'art, les hautes technologies, les jeux, les vidéos et le design. Aimant partager mes connaissances, Je suis également blogueur pendant mon temps libre. Vous pouvez me suivre sur ma page sociale Facebook.

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